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Journal Article

Citation

Roberts DJ, Ouellet JF, McBeth PB, Kirkpatrick AW, Dixon E, Ball CG. Can. J. Surg. 2014; 57(3): E62-E68.

Affiliation

The Departments of Surgery, and the Regional Trauma Program, University of Calgary and the Foothills Medical Centre, Calgary, Alta.

Copyright

(Copyright © 2014, Canadian Medical Association)

DOI

unavailable

PMID

24869618

Abstract

The "weekend warrior" engages in demanding recreational sporting activities on weekends despite minimal physical activity during the week. We sought to identify the incidence and injury patterns of major trauma from recreational sporting activities on weekends versus weekdays.

METHODS:
We performed a retrospective cohort study using the Alberta Trauma Registry comparing all adults who were severely injured (injury severity score [ISS] ≥ 12) while engaging in physical activity on weekends versus weekdays between 1995 and 2009.

RESULTS:
Among the 351 identified patients (median ISS 18; median hospital stay 6 d; mortality 6.6%), significantly more were injured on the weekend than during the week (54.8% v. 45.2%, p = 0.016). Common mechanisms were motocross (23.6%), hiking or mountain/rock climbing (15.4%), skateboarding or rollerblading (12.3%), hockey/ice-skating (10.3%) and aircraft- (9.9%) and water-related (7.7%) activities. This distribution was similar regardless of the day of the week. Most patients were injured as a result of a ground-level (21.9%) or higher fall while hiking, mountain climbing or rock climbing (25.9%); motocross-related incidents (24.2%); or collision with a tree, person, man-made object or moving vehicle (14.0%). Injury patterns were similar across both groups (all p > 0.05): head (55.8%), spine (35.1%), chest (35.0%), extremities (31.1%), face (17.4%), abdomen (13.1%). Surgical intervention was required in 41% of patients: 15.1% required open reduction and internal fixation, 8.3% spinal fixation, 7.4% craniotomy, 5.1% facial repair and 4.3% laparotomy.

CONCLUSION:
The weekend warrior concept may be a validated entity for major trauma.


Language: en

Vernacular Abstract

Le « guerrier du dimanche » s’adonne à des activités sportives récréatives la fin de semaine, malgré un degré minime d’activité physique durant la semaine. Nous avons voulu mesurer l’incidence des blessures et les types de traumatismes majeurs consécutifs à des activités sportives pratiquées la fin de semaine plutôt que les jours de semaine.

MÉTHODES:
Nous avons procédé à une étude de cohorte rétrospective à partir du registre de traumatologie de l’Alberta pour comparer tous les adultes victimes d’une blessure grave (score de gravité des traumatismes ≥ 12) lors de la pratique d’activités physiques la fin de semaine plutôt que les jours de semaine, entre 1995 et 2009.

RÉSULTATS:
Parmi les 351 patients recensés (score médian 18, séjour hospitalier médian 6 j, mortalité 6,6 %), un nombre significativement plus grand se sont blessés la fin de semaine plutôt qu’un jour de semaine (54,8 % c. 45,2 %, p = 0,016). Les activités les plus souvent en cause étaient : motocross (23,6 %), randonnée/ alpinisme/ escalade (15,4 %), planche à roulettes ou patins à roues alignées (12,3 %), hockey/patin sur glace (10,3 %) et activités pratiqués dans les airs (9,9 %) et sur l’eau (7,7 %). Cette distribution est demeurée similaire, indépendamment du jour de la semaine. La plupart des patients ont subi leurs blessures par suite d’une chute au niveau du sol (21,9 %) ou de plus haut lors de randonnées, d’alpinisme ou d’escalade (25,9 %), d’un accident de motocross (24,2 %) ou d’une collision avec un arbre, une personne, un obstacle artificiel ou un véhicule en mouvement (14,0 %). Les types de traumatismes étaient similaires dans tous les groupes (tous, p > 0,05) : tête (55,8 %), colonne vertébrale (35,1 %), thorax (35,0 %), membres (31,1 %), visage (17,4 %), abdomen (13,1 %). Chez 41 % des patients, il a fallu intervenir chirurgicalement : 15,1 % réduction ouverte avec fixation interne, 8,3 % fixation vertébrale, 7,4 % craniotomie, 5,1 % intervention au visage et 4,3 % laparotomie.

CONCLUSION:
Le concept de « guerrier du dimanche » pourrait être une entité valide associée à des traumatismes majeurs.

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