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Citation

Feakes D. Rev. Sci. Tech. 2017; 36(2): 621-628.

Copyright

(Copyright © 2017, Office International des Epizooties)

DOI

10.20506/rst.36.2.2679

PMID

30152458

Abstract

The Biological Weapons Convention (BWC) was the first international treaty to effectively prohibit an entire category of weapons of mass destruction. In its Preamble, the BWC clearly affirms the norm against the use of biology as a weapon by stating that such use would be 'repugnant to the conscience of mankind'. Few would dispute the strength of the norm against biological weapons, but the BWC itself, as the legal and widely accepted embodiment of this norm, requires continuous support and attention. Even after 40 years, it is not yet universal and its implementation is less than satisfactory. However, the treaty, and particularly the annual meetings of its States Parties in Geneva, have served as a venue in which all relevant stakeholders can come together to share information, experience and expertise and develop common understandings at the global level. In recent years, these meetings have been attended by a wide range of experts from national, regional and international entities from the public, private and civil sectors. International organisations such as the World Organisation for Animal Health, the Food and Agriculture Organization of the United Nations and the World Health Organization have been regular participants in the BWC meetings and their contributions are much appreciated by BWC States Parties. Cooperation and collaboration at the international level is also vital in facing the threats posed by the misuse of biological agents against humans, animals or plants. However, the recent Eighth BWC Review Conference was only able to find agreement on a small number of issues, which could put into question the role the BWC should play in countering biological threats in the future.


Language: en


La Convention sur les armes biologiques (BWC) est le premier traité international à avoir interdit toute une catégorie d'armes de destruction massive. Dans le préambule de cette Convention, les États parties affirment clairement le principe de l'exclusion de la possibilité d'utiliser des agents biologiques en tant qu'armes, soulignant que la conscience de l'humanité réprouverait une telle utilisation. Si l'importance du principe d'exclusion des armes biologiques n'est guère contestée, la Convention elle-même, en tant que traduction juridique concrète et largement acceptée de ce principe nécessite une attention et un soutien continus. Quarante ans après sa signature, son application n'est toujours pas universelle et reste insatisfaisante. Toutefois, le traité et plus particulièrement les réunions des États parties à la Convention qui sont célébrées chaque année à Genève offrent à l'ensemble des parties concernées l'occasion d'échanger et de mettre en commun leurs informations, leur expérience et leur expertise afin de contribuer à une entente sur ces questions à l'échelle mondiale. Depuis quelques années, ces réunions ont accueilli de nombreux experts d'horizons variés, issus d'organismes nationaux, régionaux et internationaux des secteurs tant public que privé mais aussi de la société civile. Diverses organisations, dont l'Organisation mondiale de la santé animale, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et l'Organisation mondiale de la santé participent régulièrement aux réunions de la Convention et leurs contributions sont fortement appréciées par les États parties à la Convention. La mise en place d'une coopération et d'une collaboration à l'échelle internationale est également essentielle pour faire face aux menaces posées par l'utilisation abusive d'agents biologiques contre les humains, les animaux ou les plantes. Néanmoins, lors de la huitième Conférence d'examen des États parties à la Convention qui s'est tenue récemment, ceux-ci n'ont pu s'accorder que sur un nombre limité de questions, ce qui pourrait remettre en cause le rôle déterminant de la Convention pour contrecarrer les menaces biologiques à l'avenir.


Language: fr


La Convención sobre las Armas Biológicas fue el primer tratado internacional por el que toda una categoría de armas de destrucción masiva quedó efectivamente prohibida. En su Preámbulo queda claramente fijado el principio según el cual todo uso de la biología como arma es algo que "repugna a la conciencia de la humanidad". Aunque pocos tendrían algo que objetar a la autoridad de un principio que condena el uso de armas biológicas, la Convención en sí misma, como materialización jurídica y ampliamente aceptada de tal principio, exige atención y apoyo permanentes. Aun después de 40 años, sigue sin revestir carácter universal, y su aplicación dista de ser satisfactoria. Pese a todo el tratado, y en especial las reuniones anuales que se celebran en Ginebra como parte de su aplicación, han servido de cauce para que todas las partes interesadas puedan reunirse, intercambiar información, experiencias y conocimientos técnicos y encontrar un terreno de entendimiento común a escala mundial. En los últimos años, a esas reuniones han acudido muy diversos expertos de entidades nacionales, regionales e internacionales de los sectores público y privado, así como de la sociedad civil. Organizaciones internacionales como la Organización Mundial de Sanidad Animal, la Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura y la Organización Mundial de la Salud han participado regularmente en las reuniones de los Estados partes en la Convención, que han acogido muy positivamente sus aportaciones. La cooperación y la colaboración internacionales también son imprescindibles para hacer frente a la amenaza derivada del uso indebido de agentes biológicos contra personas, animales o plantas. En la Octava Conferencia de Examen de la Convención, sin embargo, que tuvo lugar en fechas recientes, solo hubo acuerdo en torno a muy contadas cuestiones, lo que podría poner en entredicho la función que la Convención debe cumplir en el futuro para conjurar las amenazas biológicas.


Language: es

Keywords

Arme biologique; Biosecurite; Convention sur l'interdiction des armes biologiques; Cooperation internationale; Terrorisme biologique

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