@article{ref1, title="Not in my backyard: public sex offender registries and public notification laws", journal="Canadian journal of criminology and criminal justice", year="2019", author="Lussier, Patrick and Mathesius, Jeff", volume="61", number="1", pages="105-116", abstract="In Canada, the community risk management strategy utilized does not include a publicly available sex offender registry. While there is a non-public national sex offender registry for police investigation purposes, in recent years, there has been ongoing pressure to import American sex offender registry and notification (SORN) laws in Canada. Such pressure has been supplemented by the emergence of an increasing number of individual initiatives mimicking these policies by providing personal information through various means about individuals convicted of sex crimes. Since their inception, the American SORN laws have been the subject of much debate among scholars, policy makers, and the Victims' Rights Movement. Despite the popularity of American-style SORN laws among certain circles, policy evaluation research has not presented convincing evidence that such measures carry a crime prevention impact. In fact, American scholars have highlighted several issues, problems, and challenges that are overlooked by promoters of SORN policies in Canada. The mere presence of such policies in the U.S. should not be interpreted as an indication of good policing of sexual violence and abuse. A concerted scientific approach rather than punitive populism is much needed to tackle the issue of sexual violence and abuse in Canada., Au Canada, la stratégie de gestion du risque au sein de la communauté qui est utilisée ne comprend pas un registre des délinquants sexuels. Bien qu'il y ait un registre national et non public des délinquants sexuels pour fins d'enquêtes policières, différents groupes de pression réclament l'importation des lois américaines en matière de registre public et de notifications de délinquants sexuels (SORN). Cette pression s'est manifesté par l'émergence d'un nombre croissant d'initiatives individuelles imitant ces politiques en fournissant, par divers moyens, les renseignements personnels de personnes condamnées pour crimes sexuels. Depuis leur adoption, les lois SORN américaines ont été largement débattues par les chercheurs, les décideurs politiques et groupes de défense des droits des victimes. Malgré la popularité de lois SORN américaines dans certains cercles, l'étude de l'évaluation de politiques n'a pas présenté des preuves scientifiques convaincantes que de telles mesures ont un impact préventif sur les crimes sexuels. En fait, les chercheurs américains ont souligné plusieurs problèmes et défis qui sont ignorés par ceux qui promeuvent les politiques SORN au Canada. La seule présence de telles politiques aux États-Unis ne devrait pas être interprétée comme une indication d'un gage de qualité et d'efficacité en matière de prévention des crimes sexuels. Une approche scientifique concertée, plutôt que du populisme pénal punitif, est nécessaire pour examiner le problème d'abus et de violence sexuelle au Canada.

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", language="en", issn="1707-7753", doi="", url="http://dx.doi.org/" }