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Citation
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Sawadogo YA, Ouedraogo I, Zamane H, Kiemtore S, Kain DP, Ouattara A, Ouedraogo CRM, Ouedraogo A, Thieba B. Mali Med. 2020; 35(2): 38-42. |
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Abstract
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INTRODUCTION: Sexual abuse is a health problem that needs to be adequately and comprehensively managed. A preventive strategy must be conducted to deter potential abusers. The purpose of the study was to describe the cases of sexual abuse received in the Department of Gynecology and Obstetrics at Yalgado Ouedraogo University Hospital. PATIENTS AND METHOD: It was a retrospective and descriptive study covering a period from January 1, 2009 to December 31, 2013.The study involved victims of sexual violence received in the obstetrics and gynecology department of Yalgado OUEDRAOGO Hospital and whose files were usable.
RESULTS: The average age of alleged victims was 16 years, ranging from 03 years to 32 years. Rape was the most frequent reason for consultation (93.1%). It was practiced nightly, usually in the residences. The most common genital lesion was vulvar lacerations (17.8%). The most frequent of non-gynecological lesion was scratches (10.9%).The victims' support was essentially medical and surgical. The short-term prognosis was favorable (100%). Psychological support was marginal.
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Introduction: Les violences sexuelles constituent un problème de santé dont la prise en charge doit être adéquate et globale. Une stratégie préventive doit être menée afin de dissuader les potentiels agresseurs. Le but de l'étude était de décrire les cas de violences sexuelles reçus dans le Département de gynéco-obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHUYO).
Patientes et méthode: Il s'est agi d'une étude rétrospective à visée descriptive couvrant une période allant du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2013. L'étude a concerné les présumées victimes de violences sexuelles reçues dans le département de gynécologie obstétrique du CHUYO et dont les dossiers étaient exploitables.
Résultats: La moyenne d'âge des présumées victimes était de 16 ans avec des extrêmes allant de 03 ans à 32 ans. Le viol était le motif de consultation le plus fréquent (93,1%) et se déroulait nuitamment, généralement dans les domiciles. La lésion génitale la plus fréquente était les déchirures vulvaires (17,8%). La lésion non gynécologique la plus fréquente était les égratignures (10,9%).La prise à charge des victimes était essentiellement médico-chirurgicale. Le pronostic à court terme était favorable (100%). La prise en charge psychologique était marginale.
Conclusion: Les violences sexuelles restent une préoccupation bien que sa fréquence soit faible. Ce fléau touche essentiellement les adolescentes.
Keywords: Ouagadougou; Sexual violence; Violences sexuelles; lésions; médical care; prise en charge.
Language: fr |